Vous avez perdu un proche après le 1 mars 2020 en raison de la maladie du CORONAVIRUS, nous vous présentons toutes nos condoléances et lui implorons le pardon, la grâce et la miséricorde d’ALLAH.
Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) rapporte ces propos du Prophète Mouhammad ﷺ (sallâllâhou alayhi wa sallam):
« Quand l’homme vient à mourir, ses œuvres cessent à l’exclusion de trois d’entre elles : une aumône dont le profit demeure, une science dont les fruits sont encore perceptibles ou un enfant pieux qui invoque (Allah) en sa faveur. »
Il y a unanimité entre les savants musulmans qu’il est autorisé d’offrir les récompenses des aumônes à une personne défunte. Cet avis unanime repose notamment sur le Hadith suivant. Aïcha (radhia Allâhou anha) rapporte qu’un homme demanda au Prophète Mouhammad ﷺ (sallâllâhou alayhi wa sallam) :
« Ma mère est morte subitement et il me semble que si elle avait pu parler elle aurait fait une aumône. Aura-t-elle une récompense si je fais une aumône à sa place ? » – « Oui », répondit le Prophète Mouhammad ﷺ (sallâllâhou alayhi wa sallam).
(Boukhâti et Mouslim)
Il est également possible de faire parvenir à une personne défunte les récompenses du pèlerinage, comme l’indique le Hadith suivant : Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou) rapporte qu’une femme de la tribu des « Djouheïna » vint vers le Prophète Mouhammad ﷺ (sallâllâhou alayhi wa sallam) et dit:
« Ma mère avait fait le vœu d’accomplir le pèlerinage et elle est morte sans le faire. Puis-je l’accomplir de sa part ? »
Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit en ce sens: « Fais le. Dis-moi , si ta mère avait une dette, aurais-tu payée celle-ci ? Acquittez-vous en. Allah est le plus en droit à cela. » (Boukhâri)